Ah! Sillans...

Jean-Claude Sermay , retraité .

Un appel pour aider à la vulgarisation des connaissances. L’Univers, les religions et l’homme apolitique.

Janvier2017
Vulgariser la vérité…
Sous forme d’une lettre réponse à un ami croyant : la vie, mon ami, la vie !


Bonjour mon ami,
Tu es toujours aussi précis dans tes réponses. L’une d’elles te donne l’occasion de nous confirmer ta vérité sur la fin de l’homme. Confronter différentes vérités est très contraignant. Ceux qui croient que la création des mains de Dieu date de dix mille ans, (Vérité pour certains), prévoient une fin proche de la Vie sur Terre.
Vieillissons indéfiniment ce Dieu indéfinissable en le repoussant vers moins l‘infini, et suivons les analyses des résultats de recherches scientifiques, (Vérités pour d’autres) : Oui, une fin proche des hominidés est prévue. Et là nous sommes d’accord ! D’accord, et fautifs…

La Vérité est dure à définir…
Ton éloge sur la vérité est excellent: la vérité est l’unique possibilité de toute compréhension !... A condition que toute erreur soit corrigée par l’ensemble des êtres vivants. Et cela est le plus dur à atteindre.
Car qui donne réellement la bonne solution ? Quelle vérité ? Celle de pauvres êtres malheureux et /ou incultes, obligés de vivre pour seulement manger ? Celle des mieux nantis, s’occupant de vivre le plus bourgeoisement possible « au présent » ? Celle d’une majorité ayant choisi un concept et n’en bougeant pas ? Celle des conquérants ? Celle de gens, nombreux, qui cherchent, pour la trouver... et celle de chercheurs de métier, convaincus. Et d’autres avec moi, humblement.
Vérité abandonnée par la sécurité quotidienne mendiée ou réclamée aux dirigeants politiques liés au monde de la finance !

Voyons comment comprendre tout cela…
Avec le temps va, tout s’en va … avec le temps, va… Il faut donc, à temps, très vite, vulgariser et diffuser les connaissances universelles données par les sciences et les expériences, avant qu’elles ne disparaissent dans un brouillard de rejet, lassitude, bêtise, ou barbarisme.
Pour repartir d’un bon pied dans la compréhension des traces du passé et des résultats des recherches scientifiques, il est nécessaire d’exciter la curiosité. Et espérer un accueil positif de tous! Simplifier n’est pas aisé pour parler de ces phénomènes naturels qui sont à l’origine de la vie. Mais c’est possible !
Et pourquoi sommes-nous les enfants des étoiles ? Et qu’est-ce que le temps ? Et bien d’autres questions sur ces poussières « pièces de puzzles », rassemblées « par hasard » dans le coin de l’univers où nous sommes.

Car c’est sur notre planète, avec l’aide du temps et des coïncidences et de ce matériel récolté, que la vie est apparue : une chimie aléatoire avec cet ensemble de poussières venu de toutes parts de l’univers, et de l’eau, sublime hasard ! Un assemblage… un résultat : quelque chose qui bouge, un « mobile » , une vie unicellulaire, puis l’évolution complexe sur trois milliards d’années (et demi !) pour voir la vie s’organiser, celle de nos ancêtres apparaître et évoluer vers la forme que nous avons: vivant au milieux d’autres espèces .
Les vivants ont failli être exterminés plusieurs fois par les instabilités et colères répétées du globe terrestre… Depuis plus de deux cent mille ans croissent certaines espèces qui nous ressemblent. D’autres ont vécu et disparu… Par elles-mêmes ou par la croute terrestre qui bouge sans cesse... A quand, le prochain cataclysme ?
Il est possible d’acquérir petit à petit, une vaste connaissance de sujets bien analysés, et comprendre que de moins à plus l’infini, tout est lié. Vaste étendue de « temps », avant et après nous ! … Vulgariser n’est pas vulgaire, au contraire ! Et vulgariser notre petitesse, quel exercice d’humilité !

Voyons le passé récent…
Il est primordial de garder et regarder les traces du passé comme repères de l’évolution. Ne pas retrouver ces bibliothèques antiques brulées, ces monuments d’un autre âge torpillés. Actes barbares qui retardent l’acquisition de certaines vérités palpables, lisibles, compréhensibles, explicables. Vérités relativement récentes que l’on peut associer aux progrès de la connaissance de l’ensemble microcosme nucléaire à macrocosme stellaire.
Les mémoires peuvent être détruites, mais rien n’empêchera l’homme de combler le vide pour connaître exactement sa place dans le ou les univers… Place infiniment petite pour les minuscules choses vivantes que nous sommes… Et le passé récent, bien détaillé, classé, donne des références pour se mesurer au temps.

Le passé lointain et le temps de nos horloges.
Etre convaincu de l’âge de la terre, (4,54Milliards d’ans), dans notre univers visible (14.75Milliards d’ans). Convaincu d’un moment d’apparition de la vie sur terre (3,48Milliards d’ans), ainsi que son évolution au cours des millénaires. Regarder l’évolution du vivant, et de l’homme, afin de retarder la fin probable de notre race terrienne (deux cents mille ans seulement, mais quand même !).
La lente croissance de la complexité des connaissances est naturelle ; lente au début, elle suit une loi exponentielle, où nous sommes déjà très hauts dans la courbe… Tout va de plus en plus vite. L’apparition des génies humains aussi s’accélère, avec des inventions et des créations nous faisant désormais fréquenter un seuil explosif. Possibilité d’un désastre non naturel duquel la race ne survivra plus.
Nous n’aurons pas la chance qu’eurent les ancêtres aux périodes des glaciations ou du volcanisme dévastateur: quelques survivants redémarrant la multitude ! Disparition totale ? Cela fera rire le soleil pendant cinq milliards d’ans encore…

L’intelligence et les connaissances …
Les recherches d’explications valables sur la présence de la vie sur terre sont assez récentes et avaient progressé lentement ; en quelques milliers d’ans seulement, l’atténuation des réactions bestiales de l’humain, a permis à des milieux nomades, tribus, sociétés archaïques, à modeler ce qui fait notre société.
Les dix mille ans passés ont livré les textes anciens de différentes religions. Décryptés, étudiés, tous font mentions des points sensibles que sont: la mort de l’individu, la continuité de la vie du groupe, et « d’où venons-nous».
L’histoire nous montre cette évolution par les restes humains et matériels. Le bien et le mal s’y côtoient !
La paléontologie étudie les restes des traces de la vie passée, sur des millions d’années. Elle montre une suite logique de l’évolution du vivant sur ce long temps, aidée de méthodes modernes (datations physiques, décryptage ADN, etc.)
Le niveau d’interprétation de l’évolution de la vie sur Terre semblait stagner avec des explications invérifiables, mais acceptées par le commun. Peut être dans l’attente d’un mieux à venir… Peu de problèmes désormais, sinon chercher et préciser encore.

Ce siècle passé a vu un changement très rapide de la vie, du social, et des explications scientifiques. Les progrès ont continué à s’installer: nous y voilà… Hélas, des peuples en difficultés traînent encore ; la saturation matérielle ruine le globe, le salissant au point de rendre par endroits, la vie improductive et parfois invivable. Les avertissements des savants et des sages, et il y en a, sont à l’ordre du jour.
Les sciences ont fait un nouveau bond en avant ces dernières décennies, mais les hominidés auront-ils le temps de profiter des nouvelles connaissances acquises, et de leurs applications, surtout en biologie, (connaissance complète de notre corps), et en chirurgie (réussites pour s’implanter des pièces de robots…) , et plus encore.
Nous pourrions envisager une nouvelle manière de vivre plus économique, et avec une limitation des excès, dont les naissances, par exemple.… Sinon, nous courons à la catastrophe, simplement par « panurgisme » d’humains équipés de Smartphones, allant tomber d’une falaise ! Pourtant l’intelligence est de plus en plus vive, parait-il ! Il vaut mieux regarder devant soi

Le temps des hommes et la survie…
Ils pourraient continuer à bien vivre, avec quelques précautions et obligations. Mais ce dernier mot gêne… Obliger des orgueilleux ou des insouciants ! Il aura fallu des milliards d’ans pour créer, garder et modifier l’ADN, logiciel de construction de l’ensemble biologique vivant, afin de s’adapter et survivre ; des millions d’ans pour se séparer du chimpanzé, vieux cousin lointain ; quelques deux cents mille ans de progression pour que l’homme utilise mieux son cerveau. Et dix mille ans seulement d’intelligence avérée, pour écrire les livres de l'histoire de l'être humain!
Courte période (si elle doit s’arrêter), devant celle du soleil. Et elle risque de s’arrêter en quelques décennies, vues les destructions et rapts continus des terriens de la démographie galopante…
Nous voyons bien cette évolution de la vie créant, mais détruisant de plus en plus rapidement. Tout débute et tout finit. Le temps presse pour faire comprendre aux habitants de cette terre , que nous vivons sur un agréable canapé doré, mais déjà usé. Et surtout, trop d’individus sont là pour le détruire .
Nous devons comprendre, que le nombre grandissant des affamés ne pourra pas être satisfait par les ressources limitées d’un magasin de dimension fixe ! Les solutions qui tendent vers l’infini ne peuvent pas se réaliser sur une surface finie… Celle du globe de 40000 km de circonférence seulement…

Nourrir la surpopulation…
La procréation répond simplement à une défense du vivant pour que la race continue… (Notre cerveau astucieux en a fait un moment agréable pour notre race, et le grand logiciel, l’ADN, nous y oblige !).
La vie n’a pu se développer et subsister que par l’apport régulier d’énergie. Et manger pour vivre est une vérité à l’origine de la vie. Energies nécessaires trouvées dans le vivant d’en face… Donc en mangeant surtout le vivant, cellules, fruit, végétaux, animaux, et l’homme à l’extrême. D’où cette crainte des famines à venir…! Mais c’est, un autre problème, qui semble être pris à la légère !
Notre race s’alimente avec des supports d’énergie récupérés par notre usine chimique biotique. Ceci après une ingestion journalière obligatoire de nourriture ou nutriments. Notre microbiote intestinal (cent mille milliards de micro-organismes soit environ mille cinq cents grammes de travailleurs résidants tout au long de notre tube digestif…) récupère l’essentiel, se nourrit, et nous alimente. Le travail de notre organisme, est de produire assez d’énergie pour survivre, avec les nutriments filtrés, qui seront transporté par le sang ; c’est un peu plus compliqué, mais le principe est là : une collaboration et une superbe usine !
Le cerveau, dans toutes les races et espèces, surveille ces obligations, les manques qui peuvent survenir, et gare au moment où la faim se fait sentir, gare aux guerres si la famine s’impose : Il faut respecter la croissance individuelle et la multitude d’individus ! Pour le cas échéant , assurer la survie du groupe, et par la victoire, trouver à manger. Quitte à envisager le cannibalisme ! D’où la nécessité de contrôler la vie elle même en limitant tous excès, dont la surpopulation.
Car le temps est venu de bien se rendre compte de toutes ses obligations naturelles. La croissance saturante des mangeurs, a presque envahit tout le jardin Terre. Ce n’est plus l’Eden !
Ce qui fait bondir les religions qui, liées au politique, pratiquent depuis des millénaires le contraire, ayant choisi la force par le nombre de naissances, et la tendresse comme complément familial… Le tout dans une sécurité armée.

Intelligence et disparition alors ??...
Possible, car nous nous dirigeons vers la disparition, si la démographie reste galopante… Parmi les preuves, celles des créations robotiques pour le bien être (ou la guerre !) Déjà nous parlons du robot « intelligent » qui effectivement pourra remplacer l’homme… un être robotique, qui entretiendra une forme de vie proche de la nôtre, dans un domaine silicium (plutôt que notre base carbone, moins résistante), ceci jusqu’à sa fin, ou celle de notre soleil…
L’homme a d’ailleurs commencé à préparer son successeur : il crée un robot serviteur, qui remplace l’esclave humain. En lui donnant un cerveau-ordinateur avec en mémoire toutes nos connaissances et une nouvelle règle logicielle assez puissante pour qu’il prenne des décisions. L’intelligence artificielle…
L’homme ne peut s’empêcher de préparer le robot armé qui tuera à sa place (c’est déjà en cours…) Cela est universellement grave. Au lieu d’aller vers un monde humble et moins dense, l’homme augmente les risques. Cette image de l’intelligence donnée à un « être » mécanique, est encore contrôlée. Mais des apprentis sorciers donnent de plus en plus de moyens mémoriels à ces assemblages « mécaniques-moteurs-capteurs-énergie-logiciels », qui acquièrent ainsi des possibilités de création, de décisions.

Et l'homme lui prépare la vraie intelligence artificielle !

Une copie de la nôtre, grâce à nos milliards de milliards de « data » que nous rassemblons pour lui. Les grands ordinateurs de quelques pays, seront ses sources d’apprentissage, bien différent de celui du petit homme… pour un cerveau surpuissant !
Insuffisamment contrôlé le robot modifiera son logiciel, reproduira ses mémoires, utilisera les métaux. Et quelques bugs non destructifs, adaptés, (comme les mutations dont nous avons bénéficié), développeront une possibilité de se libérer de nous... Du rêve ? Du cinéma ? Pas certain…
L’exemple des robots biologiques que nous sommes n’a pas mal réussi, partant de presque rien ! De plus, Ils évolueront grâce à l’énergie du soleil, pendant que nous disparaîtrons, sans manger… Progrès oui, à condition de tenir les rênes.
Pour les dinosaures, rappelons-nous qu’ils sont morts de faim… Sur une terre dévastée, qui n’a donné à manger qu’à de petites choses vivantes, survivantes, pas toutes anéanties. Mais c’était avec l’intelligence d’il y a soixante dix millions d’ans.

Les progrès et l’esprit moderne…
Les précisions sur ce que nous sommes et ce qu’est notre environnement, ont donc bien augmenté ces siècles derniers avec des philosophies plus modernes tenant compte des résultats acquis par les esprits cartésiens. Depuis l’après deuxième guerre , au milieu du 20ème siècle, les chercheurs, paléontologues, mathématiciens, chimistes, physiciens, biologistes, astronomes, et autres, et les outils d'observations créés par des techniciens de pointe, ont travaillé ensemble.
Ces sciences modernes enfin réunies, ont densifié les informations, mais sans modifier les paramètres du temps qui passe… Les mathématiques ont augmenté en complexité, et les philosophies ont vu la vie en panoramique. Grâce aux réalisations des grands instruments, et leurs performances, les redécouvertes ont été affinées et acceptées. Sans contrarier l’esprit de recherche pour trouver d’autres traces ; que l’on présentera encore comme vérité…
L’assiduité dans l’activité des cerveaux curieux et géniaux, a peu changé chez les chercheurs. Il faut reconnaître que les intuitions des anciens et l’empirisme ont souvent guidé l’orientation de recherches, et été source du progrès des connaissances et de l’explosion des esprits géniaux modernes. Pas étonnant de voir sortir aujourd’hui des raisonnements quantiques avec des résultats de plus en plus précis, prédictifs et vérifiés par expériences.
Cela nous éloigne encore de l’obscurantisme, et nous oblige à aller plus loin ! Tout peut changer désormais en une décennie, même en trainant derrière nous les us et coutumes encore quelques temps…

Les recherches et les religions…
Avant les moissons de découvertes de ces années, obligatoirement scientifiques, certains passages écrits dans les textes principaux ou sacrés, de toutes religions, de tous groupes humains à la conquête du Monde , ont montré un raisonnement « en commun» de l’humanité, presque synchronisé.
D’autres nations anciennes, sur d’autres continents, d’autres groupes humains ont évolué presqu’à la même vitesse. L’Indus, Sumer, l’Egypte, les Nazca, la Chine… Ils ont été théistes ou polythéistes, ont construit d’immenses monuments pour leurs chefs et leurs dieux, mais sans partager leurs choix.
Les religions encadraient des peuples guidés par des chefs qui ont utilisé la force et organisé la sécurité de la masse. Créations, langages, sciences apparaissaient et se répartissaient ensemble sur Terre, dans des espaces de vie différents, presque aux mêmes époques.
Des cerveaux d’origine différente semblent penser et créer « en même temps »... Peut-être parce que les lois de l’évolution sont les mêmes pour tous les humanoïdes… Le mieux serait, et devrait, aidé de l’évolution technique, nous amener à faire coïncider nos résolutions !
Rêvons à des dirigeants ou politiques se souciant d’un avenir sans danger…

Diable et Dieu…
Ce sont des créations de l’homme pour l’homme, à partir d’un moment dans le temps, où l’évolution du cerveau et de l’intelligence a dépassé le seuil des réactions de survie bestiale. (Réactions bestiales que certains hommes ne peuvent toujours pas contrôler, de nos jours, avec leurs manières de conquistadors !)
Le savant ne voit pas Dieu au même endroit, ni sous la même forme. Le choix déjà ancien d’une création du monde « un jour, quelque part », ou bien : « c’était toujours ainsi » est cependant encore accepté. Pourtant cette création directe et subite est aussi impossible à expliquer que l’apparition explosive de l’énergie primordiale.
Une erreur humaine, une de plus, a été de donner dans les recherches de vérité, une utilisation de l’agressivité entre les tenants d’une interprétation de la Vie. Les discordes n’étant plus de notre âge, il faut parler sans heurts, des Dieux et de l’Energie, et admettre que les religions ne suffisent plus pour les explications alors qu’elles sont encore un secours moral pour beaucoup.

La sécurisation dans nos sociétés fait que le besoin originel de la prière est nettement moins nécessaire. De nos jours, la sécurisation est devenue plus matérielle que sentimentale. Dieu était la solution valable, associé aux religions encadrant les peuples dans des époques plus rudes. Préserver l’image simple de Dieu satisfait l’être qui a besoin d’accepter les difficultés, et de se refugier dans des pensées positives.
La lecture de la Bible, plus accessible aux peuples d’Europe occidentale, n’est pas rejetée par les curieux de mon espèce. Curieux du passé et du futur. La majorité des êtres vivants ne parlent pas du futur, mais de demain.
Il faudra pourtant parler de ce majestueux générateur de l’énergie universelle : le dieu Energie ! Dont nous dépendons de plus en plus .
A notre niveau, le Soleil pourrait faire l’affaire, mais cette adoration Egyptienne prémonitoire était faussée, car ils ne savaient pas que le soleil est fils de l’énergie primordiale ! Adoration qui n’empêchera pas de remplacer les offrandes par un nouveau besoin : manger pour vivre, avec l’approche d’une limite de densité humaine sur Terre. Je ramène toujours cette pensée…
Il y aura donc encore, pendant quelques temps, deux manières de voir Dieu : avec ou sans prière. Celle qui nous a géré depuis des milliers d’ans, et celle qui nous oblige à adorer ce nouveau Dieu, présent à l’origine et pour toujours, et qui est certainement le même , dans les diverses interprétations des hominidés .

Les limites…
Il n‘y a pas de limite dans l’évolution visible de la complexité du vivant. Ni dans les nouvelles connaissances … L’homme observe le fond de l’univers ; il se tourne aussi vers le microcosme, et au plus près du départ de la création, il y a 13.7 milliards d’ans. On y trouve en tout premier le quark. C’est pour le moment, la brique reconnue comme composant de tout ce qui a pu apparaître. Invisible, impalpable, il est le lien ultime (pour le moment) des explications scientifiques de toutes découvertes récentes.
C’est ce quark par ses propriétés, qui assemble tous les éléments, et se retrouve dans la construction de tout ce qui nous entoure, de l’atome à la tour Eiffel, et du vivant sur Terre. Dans notre univers observable, fouillé, calculé, nous respectons la supposition d’un « avant lui ». Pour nous, petits hommes, ces constructions à base de quarks ont donné du solide visible...
Mais quelle surprise d’apprendre par la science, que toute cette représentation matérielle qui nous entoure, n’est que du vide, et qu’il ne s’agit que de répartitions ordonnées de points d’énergie, respectant quelques lois universelles. Et nous nous sentons vivants en subissant cette dictature! Energie vivante ! Attention, nous nous approchons d’explications trop pointues pour que nous en parlions maintenant…
Tous comptes fais, si le temps et l'espace étaient autres avant le Big-bang, nous avons au moins des certitudes sur 13,7 milliards d'années analysées, une Terre de 4,5 milliards d'années parfaitement placées dans les calculs, une apparition de vie il y en a 3,5.
Et les traces au sol, ou en terre, ou entre les roches, pourtant tant remuées par une planète agitée, donnent encore des squelettes, des outils, et objets que les paléontologues et chercheurs situent parfaitement dans le temps. Ils peuvent même suivre dans le temps, l’évolution des techniques liée aux objets construit par les hominidés, ou autres vivants, et l’évolution de l’hominidé lui-même ! Que d’améliorations …

L’inconnu autour de nous…
Cette évolution sur tout ce temps de vie n’est pas un rêve, dans lequel chacun de nous ne serait qu’un esprit de songes et de cauchemars. Des étincelles d’énergie bien organisées, regroupées et synchronisées, avec leurs volumes vides particuliers, voyageant dans le vide de l’univers, qui « en vérité », ne l’est peut-être pas…
Ou bien, sortant de l’onirisme, et allant vers l’incertitude, serions-nous un tour de magie d’une Déité, qui nous aurait jeté (avec les restes de l’énergie diluée) dans l’espace depuis le Big Bang ; et nous nous serions retrouvés sur une planète?
Et bien non, la science date avec certitude l’évolution du Big Bang à nos jours ! L’inconnu se trouve dans le passé lointain, avant cette explosion. L’avenir inquiète moins, hors notre possible disparition, et pourrait se prédire. Mais l’homme qui pendant une petite période, a survécu aux tempêtes des colères de notre Terre, et dans sa forme que nous connaissons, est devenu le plus puissant et intelligent des êtres vivant sur Terre.
Rien n’empêche qu’il cherche à dépasser les limites connues et pour cela il trouvera peut être une solution à certaines incompréhensions où le quark toujours là, pourrait nous aider. Mais comment l’apprivoiser, ce quark, lui qui pour le moment semble nous gérer ? Et en plus, il ne se promène qu’avec des compagnons, jamais seul ! Voila une bonne raison de chercher encore…

Petite récréation …
Revenons un peu à de plaisants propos... J’ai bien ri avec cette remarque sur le désir de s’éloigner d’un parleur harassant, en dépassant la vitesse du son. Un moyen de quitter un discours fatiguant et trop sérieux… Mais si cette extraordinaire vélocité cesse, le son rattrape le fuyard ?
Encore faut-il que l’atténuation du son pendant sa propagation ne soit pas trop forte. Et que les capteurs audio soient hyper sensibles !
Et si l’on veut vraiment rire, ou sourire, pourquoi ne pas participer aux bruyantes foules du carnaval de Dunkerque. Tous les gens y sont heureux de faire ensemble la fête, et pendant trois mois ! Cela prouve que tout est possible !
Allons, il vaut mieux écrire.

Retour au sérieux …
Quant à Monsieur Einstein, l’impliquer dans des explications puériles sous prétexte que son sourire est merveilleux, ferait oublier le sérieux de son œuvre, cela est rejeté. Il a renforcé le champ des progrès humains, tout en nous prévenant du risque de se diriger vers la disparition de la race, par excès de connaissances et applications corollaires négatives.
Primeur de la pensée ! J’admire ce cerveau qui a ouvert celui de bien des chercheurs, les plus jeunes faisant mieux que lui maintenant, pour « savoir ». Encore des progrès d’où découleront du bien-être mais aussi du danger ! L’homme est donc admirable dans sa génétique hyper dynamique, et vulnérable par ses excès : l’évolution est à surveiller.
Il ne faudrait plus que ce soit des guerres de la bestialité qui apportent aux chercheurs les progrès guerriers ! Souvenez-vous d’Hitler qui avait créé un laboratoire de recherches secret pour inventer des armes plus meurtrières…
Car l’outil de mort, une arme, a été la première invention de l’homme pour survivre … et tuer. L’historique de l’évolution de l’arme pour tuer, est d’ailleurs représentatif, dans le temps, d’une évolution constante sans cesse « améliorée » ! On part d’un os, ou d’un caillou ; on finit par l’atome et le laser.

L’amour de l’autre …
Dommage que l’amour universel ne puisse se développer, et dommage que les groupes humains plus ou moins sécurisés, ne puissent contrôler le logiciel génétique. Celui-ci est très puissant, et il doit y avoir un petit fragment d’ADN qui doit titiller l’égo de l’individu pour en faire un meurtrier, sous le prétexte de défendre l’espèce… ou de calmer sa faim !
En fait, la nature même de cet instinct de survie le place dans les prédateurs. Au départ, c’était pour se nourrir. Donc tuer… puis être le maitre, physiquement, puis intellectuellement… plus ou moins méchant ! Plutôt méchant !
Ce qui est exploité par les plus malins : certains dirigeants, politiques, religieux, maîtres, maffieux, criminels et autres, qui se moquent de la vie, de la Vie. Il est alors encore bon, pour certaines âmes sensibles, (et il y en a encore dans ce monde cruel), d’avoir un soutien religieux ou communautaire pour calmer cette peur du vide, cette peur de l’autre, en recherchant la sécurité.
Cette forme d’aide d’origine humaine, et non de Dieu, existe encore après s’être mise en place il y a huit ou dix mille ans… Elle a été exploitée par des chefs, puis des rois, et/ou des religions, mais a donné et donne encore un secours moral à beaucoup d’humains.
Savoir tout cela et ne pas pouvoir ou vouloir développer une paix mondiale, est une des grandes faiblesses de l’homme encore « moderne ». Ainsi des hommes sont morts ou meurent avant l’heure, continuent à se battre entre eux, et oublient que les humains sont tous cousins, toutes couleurs et groupes confondus.

Alors, nos origines, fautives ? ?
Les sociétés actuelles oublient ou méconnaissent l’origine africaine de nos ancêtres, origine homogène, noire, et dépoilée, et qui s’est tant diversifiée en apparences, pendant la conquête du monde. C’est une longue histoire étalée dans le temps. Le but est de vivre dans le calme, et de manger sans se faire manger par d’autres vivants et de chercher et produire les aliments. Toujours cette obligation de manger !
Ces groupes d’hommes issus de nos origines, sont partis d’Afrique, dans différentes directions sur une Terre encore libre. Survivants de catastrophes naturelles de notre globe au cours de millénaires, l’homme chaque fois développe une adaptation toujours liée à la survie et s’arme pour se protéger ou pour chasser. Ce pouvoir d’adaptation et de procréation, amène la race humaine à se développer en sociétés armées sur tous les continents.
Les différents groupes humains s’adaptent aux climats et sols, font souches, et lentement se « colorent » sur le nouveau territoire que l’on défend… L’expansion démographique provoque celle territoriale, et les pays finissent par se toucher, parfois débordent !
Notre époque voit un globe terrestre entièrement conquis ! Cette foule mondiale nous assure désormais le retour à l’homogénéité : une race mono-couleur d’hominidés mélangés, affamés, sur un globe terrestre entièrement conquis, saturé, ravagé. Les politiques n’auront plus à gérer les migrations…

Démarche spirituelle …
Malgré tout, l’humanité voudrait tout de même connaître cette énergie à l'origine de l'évolution de Tout, distribuée à l'instant de la création de notre univers visible, boule explosive incompréhensible. Et ce "Dieu" inconnu, au-delà du big-bang ? Le dieu « Energie » ? Les résultats des nouveaux travaux de recherches confirment et affinent. Mais pas encore de précisions sur les origines de la création.
Et nombre d’athées deviennent des "croyants parfois solitaires". Les penseurs, chercheurs, philosophes, et autres, n’auront pas dans ce domaine, et de si tôt, une réponse exacte pour satisfaire leur curiosité… Et la recherche du « d’où venons-nous» continuera, nécessaire. Avec certainement un jour une trouvaille de pensée, expliquée par les mathématiques et la physique modernes. Ou mieux… Dans une ou deux générations, si tout va bien… Si le monde s’assagit ! A condition d’être là.

Petit résumé …
La vie de l’homme actuel est une étincelle de temps dans l'évolution du vivant sur terre. Il y a eu quelques centaines de milliers d’années de mise au point du bonhomme, suivi d’un développement très rapide pour qu’il casse en un siècle son beau jouet : la planète Terre. Il est devenu le conquérant destructeur, utilisant toutes espèces végétales et animales, qu'il "mange" pour redonner à son petit corps un peu d'énergie.
Comme tout va de plus en plus vers l'infini sur un globe limité, ce super intelligent devrait voir venir une explosion humaine, qui si elle arrive, restera invisible au "créateur" ; l’orgueil des meneurs sera-t-il un jour vaincu par la vraie intelligence ?
Comprendront-ils à temps que la seule guerre à faire est d’obliger à un retour progressif et non traumatisant vers une Terre moins peuplée qu’à l’époque des Romains, mais en tant que Gaulois pacifiste.
Je crains la bonté de ceux qui, contrecarrant l’esprit de Mao, voient une Terre peuplée de quinze milliards d’humains … Le calcul élémentaire devrait leur suffire !
J’allais oublier de te répondre au sujet de Jean Rostand, figure intéressante par son abondante littérature, mais dépassée aussi. Il ne pouvait «approfondir» sa science par manque de moyens, et voilà pourquoi il nous laisse dans le flou - Il est dommage que son amitié avec les eugénistes (modifier l’homme…) fasse tache sur sa philosophie, la nature se chargeant des modifications gratuites ... mais de temps en temps !
Je te salue, cher Ami, je cherche toujours, et en attendant de trouver, je te souhaite bonne journée ensoleillée, quel que soit le temps.
A bientôt de te lire.
Janclode

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rosevalland.com - - - fulpmes.fr - - - https://www.academia.edu/35849683/Vulgariser_la_vérité

PS : Quelques titres pour se faire une idée du tout …
- Les sciences de l‘évolution et les religions – J.Chaline & C.Grimoult – (ellipses)
- Introduction à la pensée scientifique moderne – Pierre Sagaut -
- Désir de l’infini – Trinh Xuan Thuan – (fayard)
- Big bang et au-delà – A.Barrau – (dunod)
- Les mathématiques du vivant – I.Srewart - (flammarion)
- Quoi de neuf depuis Darwin – Jean Chaline – (ellipses)
- Physique Nucléaire et Radiochimie – Dusquène&Grégoire&Lefort - (masson)
- Y a-t-il un grand architecte dans l’univers ? – S.Hawking&L.Mlodinow – (Odile Jacob)
- Le compte à rebours a-t-il commencé - A.Jacquard - (livre de poche)
- Le monde des fractales – Queiros&Condé&Chaline&Dubois - (ellipses)
- La physique quantique - G.L.Gavet-(Eyrolles)
- La nature de l’espace et du temps - S.Hawking&R.Penrose - (folio essais)
- Des fleurs pour Schröedinger – Chaline&Nottale&Grou – (ellipses)
- L’univers à portée de main – C.Galfard – (flammarion)
- Les bacteries, amies qui veulent du bien – G.Perlemuter&A.M.Cassard – (solar)
- Socrate,Jesus,Bouddha – F.Lenoir – (livre de poche)
- Mal de terre – H.Reeves&F.Lenoir – (Seuil-Science)
- Prenez le temps d’E-penser – B.Benamran - (Marabout)
- Les séries de Hubert Reeves, de Jean Chaline, et quelques autres…
- Et différents sites tels que http://tpe-intelligence-artificielle-2013.e-monsite.com/
-
- Sans oublier les savants , les philosophes et les non lus inconnus ,
- toutes races et religions confondues…

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