Ah! Sillans...

Archives : Les funérailles conduites par des chrétiens laïcs

De nombreuses personnes ont été surprises, ou choquées, de constater que les funérailles sont maintenant rarement présidées par un prêtre.
Cette évolution, plus ou moins rapide, a tendance à se généraliser: certains diocèses et certaines zones d’un même diocèse, ont été précurseurs, selon la disponibilité moindre de leurs prêtres et les possibilités de formation des équipes d’ acçompagnement.
Cette nouvelle pratique ne s’est pas mise en place sans douleur: Pour les prêtres, les funérailles sont l’occasion d’exercer pleinement leur mission spirituelle auprès des fidèles qui leur sont confiés et qu’ils connaissent souvent personnellement.
Les familles avaient l’habitude de cette présence qui solennise la célébration: Dans toutes les cultures un prêtre joue le rôle du « passeur d’âme » et l’on peut légitimement se sentir privé de ce soutien ancestral.
Désormais, ce sont des chrétiens de la communauté locale qui assurent ce service. La plupart du temps, on est allé les chercher et ils ont accepté avec crainte et tremblements. Il leur a fallu une longue préparation en équipe, avec le soutien du Père évêque, des formateurs diocésains et de leurs prêtres. Et un jour, ils ont dû se lancer.
Ensuite... Il faudrait pouvoir les écouter quand ils se retrouvent en équipe pour « faire la relecture» de leur pratique! Tous partagent la joie d’avoir été appelés à ce service et de le faire ensemble. Ils rient sous cape quand on leur dit: « Vous avez du courage. » Ils ne se prennent ni pour des héros, ni pour des cures.
Bien sûr, la disponibilité est rarement possible aux personnes en activité professionnelle. Il faut accepter de bouleverser ses projets de la semaine et se répartir les permanences en période estivale.
Mais ceux qui le font disent que ce service leur permet d’approfondir leur foi, et aussi leur humanité. N’ayant pas une position «sacrée », ils sont souvent moins impressionnants, plus proches, et disponibles pour une longue écoute.
Ils se veulent profondément en lien avec le prêtre de la paroisse qu’ils préviennent de chaque obsèques. C’est lui qui, avec l’équipe, accueillera la famille avant la messe du dimanche suivant où toute la communauté priera pour le défunt.
Ces « équipes d’accueil des familles en deuil » reprennent en réalité la longue tradition des confréries à qui était confiée cette mission auprès des défunts et de leurs proches.

---------------------------------------------------------------------------------------------------------------Elyane Saussus
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Pour les sépultures, pensez que , avec prêtre ou sans prêtre, il est souhaitable d'accompagner les défunts, et bien souvent , aider les familles.

Entourer la famille, acte social pur. Les prêtres disparaissent ? Retrouvons cet esprit d'union, en souvenir de notre religion . Nous allons rejoindre bientôt l'esprit de nos très anciens qui avaient pris conscience de la sépulture, mais qui sans prêtres , se réunissaient à l'occasion du décès, pour soutenir, pour aider, pour enterrer.

Seulement, les laÏques qui aident les familles et l'église peuvent être absents. Ils ne sont pas fonctionnaires mais bénévoles pour le dernier cadeau de l'homme à l'homme. Le service communal, le social, le prêtre, les catholiques, les sépultures, les bénévoles, qui est-ce qui manque le plus? Difficile de remplacer le prêtre, mais si chacun donne un peu de son temps , les enterrements se feront encore à Sillans, dignement... car chacun à son tour...

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La vie est faite de moments de bonheur comme de malheur, et tout se partage.

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JCS, apprenti Web-user, vous salue bien. A bientôt !

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