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Eté 2009Sur le chemin de Compostelle.
marcher c'est être confronté à soi, à sa force, sa volonté, à son endurance, mais aussi à ses limites, à ses douleurs; il est vrai que cela est valable pour tous les chemins de randonnée.
le chemin de compostelle a une dimension spirituelle qui le rend unique.
il s’en dégage un symbole de fraternité, de partage, d’humilité, de simplicité.
C’est à lourdes au cours d’un pèlerinage que j’ai eu envie de partir il y a bien longtemps.
A lourdes il y a beaucoup de monde, notre engagement auprès des malades nous laisse peu de temps pour nous.
Sur le chemin pas ou peu de contrainte, on peut, marcher seule pendant des kilomètres ; la marche aide à penser et à prier.
Nous n’avions que quelques jours pour marcher sur le « chemin » mais que d’émotion le dimanche matin à la messe du départ dans l’imposante cathédrale du Puy en Velay.
Au moment de la communion les pèlerins non chrétiens pouvaient s’ils le souhaitaient recevoir individuellement la bénédiction du prêtre. Nous avons fait
tamponner nos « credencial del peregrino »,
et glissé nos prières dans une urne au pied de la statue
de St Jacques.
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