
Lourdes 2007
MARIE,
Toi que Dieu a choisie pour offrir au monde sonfils....
MARIE,
Toi qui, dans une totale confiance, as répondu dans un merveilleux
cri de foi, « oui » à l'appel de Dieu MARIE,
Toi qui as remis ta vie, sans calcul, par amour pour ton
Seigneur
Apprends-nous à braver nos doutes et nos peurs, pour devenir
comme toi, serviteur d'espérance pour nos frères.
Donnes-nous l'humilité dans l'obéissance en mettant
notre confiance
dans le Seigneur notre Dieu.
Guides-nous sur les chemins du bonheur qui nous conduisent à
répondre à l'appel de nos frères.
Fais grandir en nous le désir et la force du « oui » pour
enraciner
plus profondément notre foi.
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2007---TEMOIGNAGE
SUR LE PELERINAGE DIOCESAIN---
L'Hospitalité de Lourdes, qu'est-ce que c'est ?
Dans
le diocèse de Grenoble, l'Hospitalité Dauphinoise
de Notre-Dame de Lourdes représente une immense famille
de 250 membres bénévoles, âgés de 9 à 80
ans... et même un peu plus ! Et ces 250 personnes mettent
leurs talents au service des personnes malades, les accompagnant
durant les cinq jours
du pèlerinage. 250 talents, tous nourris du même désir
de servir, cela donne
des enfants au service de l'eau,des brancardiers, infirmier(e)s,
médecins,
ainsi que des aides-soignantes. Bref, l'Hospitalité de Lourdes,
c'est vous, c'est eux, c'est moi, c'est tous ceux qui viennent à Lourdes
avec une même volonté : celle de servir un peu, beaucoup,
passionnément, à la folie....(Mais jamais pas du
tout!) Et les personnes malades alors, quelles sont-elles ? Elles
forment elles-aussi
une grande famille de 90 à 100 personnes, cherchant un peu
de chaleur humaine et de force pour rencontrer Dieu différemment
tout au long de ces cinq jours. Agées de 4 à 100
ans... anciens pèlerins, parfois anciens hospitaliers, ou
au contraire pèlerin pour une première fois, elles
viennent ensemble « se
laisser réconcilier par Dieu ». 
Etre
hospitalier à Lourdes, c'est donc accompagner ces personnes
malades ou handicapées tout au long de leur pèlerinage.
Cela passe nécessairement par un rôle « technique » :
les aider dans les gestes quotidiens du lever, de la toilette, des repas,
les « charrier » à la grotte, aux messes, aux processions...
c'est être un peu Marthe en somme... Mais
n'oublions pas que le Seigneur ne nous demande jamais d' être totalement
Marthe sans être un fond de... Marie !
Etre hospitalier à Lourdes, c'est aussi - et tout simplement - « être
avec » ces personnes, cheminer avec elles quelques jours dans la
foi, laisser la place à l'échange, à la rencontre, à la
relation qui se noue. C'est alors ouvrir peu à peu les yeux sur « Le
trésor de l'Église ». Je me permets d'emprunter ces
mots à notre évêque, mots qui décrivent si
justement toute la richesse que nous apportent ces personnes handicapées
ou malades pendant ces cinq jours et ceux qui suivent ensuite, de retour
chez soi...
Voilà ce qu'il faut, je crois, retenir de ce pèlerinage
: Malades, vous êtes « le
trésor de l'Église » et quelle joie pour nous, hospitaliers,
que d'approcher de si près un si grand trésor...
Adeline
Argot. du Groupe des Jeunes du Diocèse
Etre hospitalier d'accueil de Notre Dame de Lourdes n'engen¬dre ni
morosité ni austérité!
Chaque jour, l'hospitalier retrouve l'équipe à laquelle
il a été affecté, afin qu'avec elle il rejoigne
un poste de travail qui permettra, dans un premier temps, d'acheminer
les pèlerins depuis leur moyen de transport (train, car, avion)
jusque dans leur lieu d'hébergement. Par la suite, il lui faudra
guider chacun de ces pèlerinages sur les sites du sanctuaire,
soit vers le service religieux prévu pour lui chaque jour, soit
vers les multiples lieux de prières et d'adoration.
Toutes ces activités ne doivent pas occasionner la tristesse et
malgré beaucoup de compassion vis à vis des personnes malades
et/ou handicapés l'hospitalier conserve le sourire quelles que
soient les difficultés rencontrées. Bien sûr certaines
activités comme le service aux piscines demandent beaucoup plus
de réserve et de discrétion de la part de l'hospitalier
qui, en union avec le pèlerin, accompagne de prières
le service du bain il lui faudra parfois apporter réconfort par
un sourire ou quelque tape amicale au pèlerin fondant en larmes
après l'immersion: larmes probablement provoquées
par l'intensité de l'émotion partagée avec beaucoup
de délicatesse.
Le soir, à l'heure mariale, l'hospitalier de Lourdes doit guider
la foule au lieu de rassemblement afin d'éviter certaines
bousculades ou autres désordres; cette discipline ne peut
s'obtenir qu'avec gentillesse et sourire!
La procession, avec ses milliers de lumières se balançant
au rythme des cantiques à Marie, nous touche au fond du coeur:
A
LOURDES AVEC LE SOURIRE Avec
les pélerins hospitaliers, avec les personnes malades
et handicapées, pendant le pélerinage de l'Hospitalité Dauphinois, venez
vivre l'amitié et la générosité, un temps fort de service et d'entraide,
un moment de prière et de partge.
Renseignements
: Hospitalité Dauphinoise Notre-Dame
de Lourdes
Maison diocésaine
- 12 place Lavalette - 38028 Grenoble cedex1 ---- tel : 04 38
38 00 38
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PÈLERINAGE
DIOCÉSAIN À LOURDES
DU 19 AU 25 JUILLET 2003-
Cette
année, plusieurs personnes de Sillans ont Participé au
pèlerinage.
Parmi celles-ci, quatre hospitalières dont une jeune fille de
14 ans.
Ces hospitalières nous font parvenir le témoignage d’un
malade de
Champier, qui a été publié dans le bulletin de l’Hospitalité.
OU S’ARRÊTE
L’AMOUR DE MARIE
(témoignage vécu)
Cinquante années furent nécessaires poùr me faire
découvrir la valeur de Lourdes et les limites de l’Amour.
En 1953 à l’occasion de mon mariage, pour la première
fois je découvre la citée mariale; je m’extasiais
certainement davantage devant le commercial que le spirituel, ce qui
n’est plus le cas aujourd’hui.
Vers la fin de ma vie professionnelle, je fis deux pèlerinages
en voiture avec des amis; nous voulions remercier Marie pour des
grâces
obtenues. Peu à peu, je pris conscience que la valeur du sanctuaire
n’était pas liée aux marchands de talismans,
mais à ces
bénévoles, se mettant au service de leurs frères,
voulant prier Marie. Ma décision était prise, à l’heure
de la retraite, je fis mon entrée à l'Hospitalité Dauphinoise;
je me trouve dans une grande famille accueillante, toujours prête à servir
ses membres de la même manière que les malades : dans
la joie et la bonne humeur.
Pendant quelques années, (trop peu nombreuses) j’apportais
ma modeste contribution au service des malades avec foi; je croyais être à la
limite de l’amour de mon prochain, j’en étais loin.
A mon tour, ma santé déficiente me mit dans l’obligation
d’accomplir
mon pèlerinage avec l’aide du service hospitalier (je voudrais
les remercier pour leur gentillesse et leur sollicitude à mon égard)
je fis donc le trajet dans un wagon ambulance.
C’est dans ce wagon que j’ai vécu le véritable
amour du prochain, je voudrais témoigner, le crier haut et fort.
Au départ, dans la couchette à côté de la
mienne, un homme jeune au
squelette déformé, inaudible, inspirant la compassion.
Au retour, à ses côtés il avait suscité l’amour.
Malgré le dévouement, la célérité des
hospitaliers, un temps d’attente assez long est nécessaire
avant le départ; ce temps me parut court, il fut meublé d’un
va-et-vient incessant de jeunes scouts venant dire au revoir à cet
ami. Combien sont-ils venus frapper à la vitre? D’autres
n’hésitaient pas à venir l’embrasser, ses yeux
brillaient de j oie. C’était émouvant.
Ce n’était que le début de mon émotion,
les heures suivantes le furent encore davantage.
Dès le départ du train, sous la responsabilité de
notre jeune médecin (Docteur Monnet), toute l’équipe
bénévole l’entoura de soins attentifs et bienveillants.
A l’aube, deux jeunes personnes, aidées d’un brancardier
vinrent lui faire sa toilette avec délicatesse; quand celle-ci
fut terminée, la plus jeune le fit déjeuner.
L’émotion était à son comble lorsque j’ai
vu cette jeune personne, accroupie pendant un long moment au chevet de
son frère, lui faisant manger une brioche, miette par miette,
sounre aux lèvres. Elle m’inspirait Marie au pied de la
croix recevant le corps de Jésus.
Je le lui fis remarquer et, ensemble nous avons versé quelques
larmes; j’étais bouleversé mais heureux. Bravo à tous les membres de l’Hospitalité, à tous
ceux qui font du bénévolat. Avec l’aide de Dieu et
de Marie, on peut faire des merveilles.
Jean Forrat
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de Toutes-Aures
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vous salue bien.
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