Ah! Sillans...

 

GENEALOGIE

---Remonter dans l'arbre de la mémoire familiale.

Famille, je vous ai !

Comment démarrer un arbre généalogique? Les novices sont un peu rebutés par l’ampleur de la tâche, et surtout par le choix de la méthode. D’abord, il s’agit de rassembler les documents familIaux, livrets de famille, extraits de naissance, correspondances, actes notariés, photos, faire-parts, etc.Il faut aussi s’adrésser aux membres de la famille, aux anciens et les interroger sur leurs souvenirs. A raison de trois générations par siècle, les premiers éléments ne devraient pas être trop difficiles à réunir, avec cette réserve que les archives datant de moins d’un siècle demeurent privées.

Chaque ascendant se verra attribuer un numéro pour être hiérarchisé plus aisément dans la généalogie, les hommes étant désignés par les numéros pairs, les femmes par les numéros impairs. A ce stade, diverses démarches sont possibles pour mener les recherches avec un passage obligé aux archives départementales et communales, pour compulser leurs documents et trouver matière à pousser l’enquête plus avant.

Il faudra ansi se familiariser avec le vieux français, les patois locaux et pour ce faire, le COD assure des cours de paléographie (étude des écritures anciennes); s’amuser parfois de la consonnance des prénoms en vogue à une époque donnée. Les filles prénommées Dominique s’appelaient autrefois Dimanche et l’on rencontre pas mal d’Emeraude et autres Emérentiane. Il y a quelques siècles, ces “promises” se négociaient pour un demi-boyon”, — un petit veau —ou quelques mètres de tissu. La condition féminine a aussi une filiation!

Peut-être parce que les révolutions technolôgiques déboussolent ceux qui les vivent, peut-être parce qu’à prôner la mobilité à tout prix, à chaque bouleversement, à chaque mutation, on y laisse un peu de son âme et que, un moment, on éprouve le besoin de renouer avec ses origines pour finalement mieux se situer dans le temps et l’espace. Savoir finalement qui l’on est, en retraçant son histoire personnelle, qui ne serait rien, ou si peu, si d’autres, avant n’en avaient écrit quelques fragments. A ces périodes obscures parce que lointaines, qu’on ne connaît qu’à travers l’Histoire événementielle, les grandes dates, les hauts faits d’armes ou les exploits de ceux qui ont su y imprimer leur masque, on tente de raccrocher des héros modestes et quotidiens. Ceux que l’Histoire avec un grand H a oubliés mals dont le moindre mérite aura été de transmettre, au minimum, un nom. Un point d’ancrage dans le passé pour mieux appréhender le présent...

“ L ‘intérêt pour les origines se double de celui éprouvé pour le patrimoine. Plus on avance dans la recherche, et plus on a envie d’eu découvrir davantage sur la personnalité de ses ancêtres, où ils vivaient, quel métier ils exerçaient. Les actes notariés étaient beaucoup plus nombreux à l’époque qu’on l’imagine et se concluaient à la faveur d’un mariage, d’un décès. Peu de familles vivant dans l’opulence, on avait tendance à tout comptabiliser, la dot de la mariée pouvait se constituer d’une paire de draps, d’une chèvre. Il en est donc fait mention dans l’acte de mariage ! ”

Tenus à partir de la Révolution, les registres d’état-civil ont d’abord été l’apanage des paroisses, où les curés s’acquittaient de cette tâche instaurée par l'Edit de Villers-Cotterêts en 1539. Ainsi, dans la commune d’Artas, peut-on retrouver des registres datant de la fin du XVI~ sIècle, qui ont miraculeusement traversé les siècles. Auparavant, seuls les nobles étaient "recensés” En constituant son arbre généalo­gique, on peut aussi nourrir le secret espoir d’être issu d’une grande lignée ! La surprise est ainsi parfois au rendez-vous, comme cet employé communal découvrant un jour son lien de parenté avec les Capétiens. Heureux sans doute de n’avoir pas vécu les convulsions de l’époque où l’on perdait la tête comme un rien ! On comprendra donc mieux en dressant son arbre généalogique, la présence de ce nez long et busqué, signe infaillible d’appartenance à la dynastie des Bourbons, ou encore la raison d’une hémophilie familiale, à coup sûr héritée des Romanov ! Ne dit-on pas que l’on descend tous d’un roi ou d’un pendu ?
Ne dit-on pas que l’on descend tous d’un roi ou d’un pendu 71
Extraits de texte de DL, Florence Lethenet

Renseignements auprès du CGD, 20 avenue Général Champon 38100 Grenoble cedex.--www.cgdauphineorg et adm@cgdauphine.org

Avec l'aide de Jean-Pierre Carrier, Président du

CENTRE de GÉNÉALOGIE DU DAUPHINE, (C.G.D.),

Renseignements au 0476938174

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