Dernières nouvelles---------------------------------
500000
passagers pour Grenoble-Isère.(extraits de
"Isère-Magasine",12/2007)
L'aéroport est indispensable au développement du
tourisme en Isère avec des retombées estimées à 200
millions d'euros par an
178 000 passagers
en 2003, 470 000 en 2007: en cinq ans, l'aéroport isérois
a pris son envol et devrait atteindre le cap des 500 000 passagers en
2008 avec 21 destinations européennes.
Pour accompagner ce décollage, le Conseil général
vient d'investir dans deux nouveaux terminaux. Désormais,
les voyageurs qui atterrissent à Saint-Etienne de Saint-Geoirs
rejoignent ainsi l'aérogare à travers un terminal en dur,
d'une capacité de 1000 passagers, à la hauteur de
la fréquentation attendue. La clientèle d'affaires,
de plus en plus nombreuse elle aussi, dispose quant à elle
d'une infrastructure propre, installée dans un bâtiment
existant. Ces aménagements, inaugurés en décembre
dernier par André Vallini, président du Conseil général,
confortent la stratégie de reconquête du ciel
engagée depuis cinq ans par le Conseil général avec
l'exploitant Vinci-Airports/Keolis, à qui le Département
a délégué la gestion de l'aéroport en 2004.
Pour le Conseil général, qui a investi plus de 4 millions d'euros
en 2007 pour acccompagner cet équipement, Grenoble-Isère a
désormais toutes les cartes en mains : des infrastructures performantes,
une vocation, le transport de passagers, une politique commerciale et tarifaire
offensive capable de séduire des compagnies « low-cost » -
une dizaine de compagnies internationales, dont les leaders sur ce créneau
d'avenir, ont déjà fait le choix de s'implanter en Isère. « Le
Conseil général est fier d'avoir relancé l'aéroport,
a souligné le président du Conseil général.
Nous allons continuer nos efforts pour le développer encore
afin qu'il devienne un aéroport de tourisme incontournable en Rhône
Alpes. » Les retombées économiques de l'aéroport isérois
sont estimées à plus de 200 millions d'euros avec une clientèle à 70
% étrangère, qui vient ici profiter de nos stations de sports d'hiver.
L'aéroport a permis aussi de créer en direct 150 emplois permanents,
auxquels s'ajoutent 350 salariés en haute saison. Grenoble-Isère
se situe désormais parmi les 20 premiers aéroports français
(hors région parisienne). Pas de fret pour Saint-Geoirs
Le tourisme et le transport des passagers est la seule possibilité pour
l'aéroport de Grenoble -isère, a souligné André Vailini
lors de
1'inauguration du nouveau terminal. Les investissements récents
du Conseil générai pour l'accueuil des passagers
vont dans ce sens et il n'est pas question que l'aéroport
de Grenoble Isère soit un aéroport spécialisé dans
le fret aérien. C'est d'ailleurs ce qu'expliquait récemment
René Vette,
conseiller général du canton : L'espace
restreint des surfaces aéroportuaires
rend impossible le stationnement et les mouvements au sol de cargos
fret ". De plus l'aéroport est sous contrôle
du plan
d'exposition aux bruits, adopté par les communes alentour
Cette
saison octobre 2007-mars 2008 a vu les compagnies suivantes sur l'Aeroport:
--Flyglobespan--Ryanair--Thomsonfly--EasyJet--HLX---British
Airways--Centralwings--Transavia--Wizzair--
====================================================================================2005=======
Présent
et avenir de l'aéroport de
Grenoble Saint Geoirs
L'AEROPORT DE GRENOBLE SAINT GEOIRS QUEL AVENIR?
Par René VETTE, Conseiller Général de l'Isère En 1999 nous avions, avec
Bernard SAUGEY, Président du Conseil
Général de l' Isère, décidé de réagir
contre la baisse de l’activité de l’aéroport,
Air France provoquant la dégradation du vol sur Paris, seule destination à partir
de Grenoble, donc vitale pour sa justification.
Inévitablement la fermeture de l’aéroport était
en perspective, accompagnée des problèmes humains dus aux suppressions
d’emplois dont notre région n’avait nullement besoin. Il
fallait sauver cette plate forme économique.. et gagner du temps.
Des possibilités s’offraient à nous grâce à la
déréglementation des transports aériens en Europe et à l’exploitation
accrue du dynamisme économique de la région grenobloise et du
tourisme blanc et vert en plein essor.
Mais le facteur déterminant pour le maintien de l’activité a été l’approche écolo-économique
du dossier : Grenoble-St Geoirs doit devenir la troisième piste de St
Exupéry, limitant ainsi les emprises territoriales dans le Nord-lsère
et les dépenses inutiles. La complémentarité de
fait de ces deux aéroports depuis leur origine étant un atout
de rapprochement supplémentaire.
Enfin la décision de donner un souffle commercial nouveau a abouti à réorganiser
la gestion de Grenoble St Geoirs.
Ainsi la concession de l’aéroport (propriété de
l’État) a été transférée de la Chambre
de Commerce et d’industrie de Grenoble au Conseil Général
de l'Isère.
Nous avons ensuite lancé une délégation de service public
(qui n’est pas une privatisation) à travers un appel d’offres
Européen.
Le cahier des charges de la consultation, exigé par André VALLINI,
Président du Conseil Général de lisère, prévoit
en priorité la relance de l’activité commerciale et l’équilibre
des comptes.
Les Sociétés VINCI et KEOLIS associées dans la Société d’Exploitation
de l’Aéroport de Grenoble (SEAG) ont été adjudicataires.
La prise de compétence est effective depuis le 1er janvier 2004.
Après quelques mois de gestion, la SEAG annonce des résultats
probants 500 charters cet hiver, embauchant de 150 à 200 personnes en
CDD.
Les spécialistes indiquent que 80 000 passagers supplémentaires
représentent pour l’économie locale :
• 30 000 touristes à l’arrivée pour des séjours
moyens de 4 à 5 jours.
• 35,5 millions d’euros de dépenses directes et indirectes.
• 95 emplois dans le département.
• 10 emplois directs à l’aéroport.
Une ligne sur Londres s’est ouverte en janvier et d’autres destinations
sont à l’étude.
La réouverture de la ligne Paris-Grenoble, abandonnée par Air
France, est probable. En effet, bien que celle destination ne soit plus essentielle à la
survie de l’aéroport, elle pourrait être relancée
par la SEAG et le Conseil Général de l'isère à partir
de tarifs attractifs les temps d’accès aux avions étant
par ailleurs largement compétitifs.
Restons sereins, un échec de cette démarche ne signifierait en
rien la mort de l’aéroport de Grenoble St Geoïrs.
En ce qui concerne la Communauté de Communes Bièvre Toutes Aures,
elle entretient des rapports privilégiés avec les gestionnaires
(SEAG> et le Conseil Général de l'Isère.
En effet, tout projet éventuel d’agrandissement de l’aéroport
ou d’implantation d’activité industrielle ou commerciale
utilisant les infrastructures aéroportuaires empiéterait sur
le territoire actuel de la ZAC Grenoble Air Parc et en diminuerait la surface
disponible.
Des discussions sont en cours pour notamment envisager les incidences sur les
recettes attendues par la Communauté de Communes Bièvre Toutes
Aures.
Certes la déréglementation des transports aériens a permis
la relance de notre aéroport mais elle a son revers : le transport aérien
devient aussi volatile que les avions qui le composent et une ligne ouverte
un jour peut être fermée quelques mois après. Mais c’est
cette même incertitude qui pousse les nouveaux gestionnaires à rechercher
en permanence des activités nouvelles.
Aujourd’hui, il n’y a pas lieu de douter du bon aboutissement du
contrat qui lie la SEAG au Conseil Général de l'Isère
jusqu’en
2008, ou d’être pessimiste sur l’avenir de celle importante
plateforme économique pour notre région de la Bièvre.
Maintenir en activité l’aéroport de Grenoble St Geoirs,
voilà le sens de notre action depuis quelques années afin
que la Bièvre ne connaisse plus les catastrophes économiques vécues
dans les années 1990 et que le Département recueille
les fruits de ses investissements.
retour
Bièvre
LIENS SUR LABIEVRE:
dossiers : L'eau -
le Train -
Présentations:
le Tir
---------------------retour
page d'accueil--------------------JCS, apprenti Web-user, vous salue bien. A
bientôt ! |